Notre histoire
Remontons quelques années en arrière. En 1913, dans le Sud-Est de la Bretagne, un club de football voit le jour, c’est l’Union Sportive Saint-Cowoïon. C’est l’arrivée du ballon rond à Redon. Depuis le début, la ville de Redon a fait en sorte de développer ce sport pour devenir une terre de football. De grands joueurs ont foulé la pelouse du stade municipal de la ville. Yannick Stopyra, ancien joueur de l’équipe de France et qui a fait équipe avec un certain Jean-Pierre Papin, est le plus connu à avoir porté les couleurs du club de Redon. D’ailleurs, le nom du terrain principal lui rend hommage aujourd’hui en portant son nom. L’US St-Conwoïon connaît ses plus grandes heures de gloires dans les années 80, où l’équipe première évolua alors en troisième division française (appelée Ligue de l’Ouest).
Séparé par un fleuve, La Vilaine, mais relié par un pont, Redon et Saint-Nicolas-de-Redon sont voisins. En 1963, un club de football est aussi créé dans cette commune dernièrement citée. Une rivalité s’installe donc entre ces deux associations, les catholiques d’un côté (US Saint-Conwoïon Redon) et les non croyants de l’autre (US Saint-Nicolas). Des parties de football sont alors organisées entre ces deux clubs marquant ainsi deux clans opposés.
Puis, nous arrivons au début du XXIème siècle, en 2002. L’US Saint-Conwoïon est mal en point puisque son équipe première évolue au plus bas niveau régional, loin de ce qu’elle avait pu connaître 20 ans auparavant. C’est à partir de ce moment précis que les clubs de l’Union Sportive Saint-Conwoïon (Redon) et l’Union Sportive Saint-Nicolas (Saint-Nicolas de Redon) se mettent d’accord pour ne faire qu’un. Les statuts sont rédigés et le terme d’association loi 1901 est apposé. Cette fusion est un coup de tonnerre dans le pays de Redon, faisant les gros titres des journaux locaux. Les croyants et les laïques vont alors devoir partager le même nom, le Football Club Atlantique Vilaine (FCAV). Ce nom a été voté lors de la constitution de l’association par les nombreux membres présents.
Mais alors pourquoi ce nom ?
Tout simplement par rapport aux départements où sont greffés ces deux patelins, l’Ille et Vilaine pour l’un (Redon) et la Loire Atlantique pour l’autre (St-Nicolas-de-Redon). Le viaduc est l’emblème du mariage des deux associations, il relie les deux villes séparées par un fleuve, la Vilaine. Les équipes jeunes et seniors vêtissent alors une tunique bleue et blanche. L’utilisation du bleu marque l’attachement à l’eau et au fleuve de La Vilaine. Le blanc a été gardé car c’est une nuance qui a bâtit les deux anciens clubs.
Étant situé dans deux régions différentes, la Bretagne et les Pays de la Loire, le Football Club Atlantique Vilaine a dû choisir dans quel territoire jouer. C’est donc tout naturellement que la structure s’est positionnée dans les championnats de football bretons pour deux raisons : ses niveaux footballistiques relevés et sa pluralité d’équipes compétitives.
